Les falaises du Vacyentir représentent déjà un grand danger en elles-mêmes : elles sont instables, glissantes, ventées et ont de manière générale une certaine propension à jeter leurs visiteurs à la mer. Les voyageurs qui s'y aventurent sont généralement soit pressés, soit perdus, soit fatigués de vivre. Mais il leur arrive parfois, au comble de leur malchance, de croiser une monstruosité de chitine rouge, recouverte par tout un écosystème d'algues, d'oiseaux et autres mollusques. Il s'agit du redouté carnaak. Cette bête ressemble beaucoup à un crabe : elle en a les pinces, les pattes, la carapace et les yeux fuyants. Néanmoins, ce crabe-ci mesure autour de 2 mètres au garrot pour au moins 6 de large. Il n'a pas de prédateur naturel, puisqu'il se situe à la toute dernière place de la chaîne alimentaire. En effet, il est rapide, puissant, amphibie, malin et surtout, sa carapace découragerait même un dragon ! Côté cognitif, il est intéressant de noter que ce gros monstre des côtes est capable de communiquer sommairement avec ses pairs à grand renfort de coups de pinces sur le sol. Les pêcheurs de mollusques ont fini par déchiffrer une partie de leur code et c'est ainsi que, dans les régions côtières, on emploie des expressions telles que "Le sable gronde..." ou encore "La marée arrive un peu trop tôt !" pour qualifier un danger imminent ou un conflit à venir.
Avec une patte, lors d'une attaque non défendue sur une cible ayant moins de 200Vit : la cible accuse une nouvelle fois les dégâts de l'attaque et est clouée au sol (immobilisée) tant que le carnaak ne se déplace pas.
Avec une pince, lors d'une attaque non esquivée, la cible accuse des dégâts contondants (au lieu de tranchants) et est projetée à [10 + Dé10]m, elle perd sa prochaine action majeure.
La créature est immunisée aux poisons et aux venins